L’équipe scientifique mobilisée est pluridisciplinaire, et œuvre dans les sciences sociales et les sciences de la nature à Madagascar. Elle réunit des partenaires malgaches et européens et travaillera en étroite collaboration avec les acteurs non scientifiques (administrations, secteur privé, ONGs, communautés locales), selon l’approche transdisciplinaire du projet. Le projet permettra ainsi de renforcer durablement les compétences malgaches en matière d’expertise scientifique dans le secteur halieutique. L’organisation générale du projet est accessible ici.

La coopération scientifique est établie à travers l’élaboration, la gouvernance et la mise en œuvre commune des actions du projet.

Porteur du projet, l’IRD impliquera ses représentations à La Réunion (gestionnaire) et à Madagascar. La représentation à Madagascar assurera en particulier un rôle fondamental de facilitateur auprès du Ministère malgasy chargé de la recherche et de l’éducation supérieure (MESUPRES) en relation avec les autres institutions ministérielles malgasy concernées et bailleurs de fonds internationaux basés à Antananarivo. L’IRD mobilisera un chercheur en halieutique, spécialisé en économie, basé à basé à l’IH.SM depuis 2016, et qui assurera la coordination du projet (UMR ENTROPIE). L’IRD pourra s’appuyer sur ses autres chercheurs en halieutique pour contribuer à l’expertise scientifique de la filière.

Une chercheure de l’Université de La Réunion interviendra en matière de géographie environnementale dans les zones de mangrove (UMR ESPACE-DEV), en relation avec la plateforme SEAS-OI (traitement d’images satellitaires). Elle coordonnera la cartographie des zones de mangrove à Madagascar.

Partenaire privilégié de l’IRD depuis de nombreuses années et principal acteur malgache en matière de recherche halieutique, l’Institut Halieutique et des Sciences Marines (IH.SM) de l’Université de Toliara sera pleinement associé au pilotage du projet et à toutes les actions, par des missions de l’administration, la formation d’étudiants et la participation d’un enseignant-chercheur. Il est attendu que le projet contribue à renforcer les capacités d’expertise halieutique de l’IH.SM en lien avec les acteurs étatiques. Cet objectif correspond à la stratégie de coopération dans le cadre du Laboratoire Mixte International MIKAROKA (LMI MIKAROKA). D’autre part, un enseignant-chercheur en géographie de l’Université de Toliara interviendra sur des questions sociales sur la pêcherie de crabes, comme l’impact des migrations sur les activités de pêche au niveau des communautés locales.

Le Centre National de la Recherche Océanographique (CNRO) interviendra dans les actions localisées dans le nord-ouest de Madagascar. Sa contribution sera effectuée en relation avec l’IH.SM dans le cadre des actions du LMI MIKAROKA

L’Université de Mahajanga interviendra en collaboration avec l’Université d’Antananarivo (DBEV) sur la thématique de l’écologie des mangroves et les suivis halieutiques dans la zone nord-ouest.

D’autres universités malgaches pourront intervenir dans le cadre des marchés publics lancés par le projet pour renforcer ses capacités d’action sur le plan scientifique.

L’Ecole de Management et d’Innovation Technologique (E.M.I.T), basé sur le site de l’Université de Fianarantsoa, interviendra sur le modèle bio-économique du projet. Sa contribution sera effectuée en relation avec l’AMO (OCEA Consult’ et l’expert en Economie des pêcheries).

Un chercheur en anthropologie de lUniversité de Lucerne (Département d’anthropologie) sera impliqué sous la forme de missions longues à Madagascar. Il possède une solide expérience sur la pêche côtière à Madagascar et a développé ses recherches passées en collaboration avec l’Université de Toliara et l’Université d’Antananarivo.

Un chercheur en économie maritime de l’IFREMER interviendra ponctuellement dans le cadre de l’expertise collective délivrée par le projet en appui aux stratégies de développement durable et de gouvernance des activités de la filière. 

Un chercheur en gestion des ressources marines de l’Université du Quebec à Rimousky (UQAR) interviendra ponctuellement dans le cadre de l’expertise collective délivrée par le projet en appui aux stratégie de développement durable et de gouvernance des activités de la filière.

Un chercheur en environnement et développement durable de l’Université de Saint Mary interviendra ponctuellement dans le cadre de l’expertise collective délivrée par le projet en appui aux stratégie de développement durable et de gouvernance des activités de la filière.

Une chercheure  de l’Université Memorial de Terre-Neuve et et membre du réseau mondial Too Big to Ignore interviendra ponctuellement dans le cadre de l’expertise collective délivrée par le projet en appui aux stratégie de développement durable et de gouvernance des activités de la filière.